Corps & Adaptation

Le corps est une machine adaptative incroyable !

Vous souhaitez courir 10 km ? Vous souhaitez grimper en haut de votre montagne préférée ? Marcher sans devoir vous arrêter ?
En quelques semaines d’entrainement, l’objectif est atteignable.
Vous voulez aller tous les jours au travail en vélo ? Commencez par un jour par semaine puis augmentez progressivement.
Ces conseils de bon sens vous les connaissiez déjà. Vous aviez déjà expérimenté cette adaptation. Vous le sentiez…
Hélas, le corps s’adapte également à la sédentarité, à l’absence ou la diminution de l’activité physique.

Tout comme les astronautes, dans l’espace, les os et les muscles sans contraintes régulières, diminuent leur résistance et leur puissance. En clair, ils s’affaiblissent.

C’est pourquoi il est important de garder à l’esprit que cette machine adaptative va répondre au problème ou à la sollicitation, pour peu que nous lui laissions le temps.

Le temps de cicatrisation

Les cicatrisations cutanées, osseuses et ligamentaires se font sans rien demander…
Le temps est un médicament puissant.
Les muscles et les tendons doivent, eux, être utilisés pour cicatriser correctement. Là encore, le temps est un allié précieux.

Quand bien même les dommages seraient irréversibles, le corps, le mental s’adaptera après quelques mois, après avoir tout tenté…

C’est pourquoi je vous demande de respecter l’importance de la « salle d’attente ». Une salle entière est consacrée à notre allié dans tous les cabinets médicaux.

Si cela ne finit pas de vous convaincre…

Rachis et activités

Le Rachis et les activités

step premier pas

Vous vous demandez quelles activités sont bonnes pour votre dos

On dit que courir c’est mauvais. La natation, ça dépendrait de la nage…
La marche est TOUJOURS recommandée (mais pour vous c’est douloureux), bref, vous êtes dans une de ses situations :

Vous faîtes et ça fait mal.
Vous faîtes et ça va, mais vous ne DEVRIEZ pas.
Vous hésitez.
Vous culpabilisez
Vous êtes terrorisé et jouez la carte du statu quo.
Quelle que soit votre situation, détendez-vous ! Nous allons partager avec vous le cheminement pour vous en sortir. Rassurez-vous, c’est simple à utiliser, éprouvé et efficace.

Tout d’abord, pourquoi bouger ?

Notre corps cicatrise grâce à notre alimentation qui parvient jusqu’à la zone blessée.
Cette zone est parfois peu vascularisée, c’est-à-dire que le sang n’y pénètre pas facilement et surtout pas abondamment. J’utilise souvent l’image des briques lego. Il y a un trou à boucher, les briques sont dans le sang, notre objectif est de permettre aux briques d’atteindre la zone.
Là vous l’avez déjà compris, c’est le mouvement puis l’exercice qui augmente la circulation et la distribution de ses briques.
En bonus l’activité permet de mieux dormir et joue un rôle antalgique.

Quand bouger ?

Dès que vous le pouvez !
Stade A comme ATTENTE :
Douleur hyper insupportable, ça pince de partout, bouger est impossible. Laisser passer l’orage. 3jours, 1 semaine, 10 jours au maximum. Puis commencez à marcher un peu.

Stade B comme Bouger :
Trouvez l’activité qui convient. Voir « Quoi faire ».

Stade C comme Consolidation :
Mettez en place une stratégie de musculation sur cette activité. Chaque jour un peu plus. Certains jours autant mais plus vite ou plus difficile.

Stade D comme Diversification :
Vous avez atteint un niveau d’autonomie sur la première activité et vous pouvez commencer à courir d’autres lièvres. Une nouvelle activité par jour pour analyser ce qui « passe » de ce qui ne « passe » pas.

Quoi faire ?

Toutes les activités, oui je dis bien TOUTES les activités peuvent être bonnes ! MAIS pas pour tout le monde. C’est comme l’humour,
nous pouvons rire de tout mais pas avec tout le monde. A défaut d’avoir consulté un professionnel qui pourrait vous orienter, essayez
l’activité que vous préférez, vous n’aurez pas de problème de motivation pour être régulier. Il est possible qu’elle ne convienne pas. Ce serait trop beau que ça fonctionne dans 100% des cas.
Le conseil « bateau » est d’aller marcher car plus de 50 % d’entre
vous auront une amélioration avec cette pratique. Cependant ! Certains
vont « s’allumer », se faire plus (+) mal et parfois insister. Il faudra
alors changer d’activité. Essayez le vélo, la nage (celle que vous voulez) etc…
Et surtout, respecter le dernier point qui suit : Quand s’arrêter !

Quand s’arrêter ?

Le mouvement doit être un médicament.
Il doit vous permettre de passer une meilleure journée, de mieux tolérer votre gène, les transports, la nuit… Il doit vous permettre de bouger plus amplement, de façon plus fluide et légère. Dans l’idéal, il vous permettra aussi de moins ressentir votre sciatique si toutefois vous en aviez une.
Le dos réagit vite. Très vite. Vous allez à la piscine ? Vous DEVEZ être
mieux -ou aussi bien- en sortant. Si vous êtes aussi bien, vous pouvez
considérer que vous investissez dans le futur en vous renforçant et en
« nourrissant » de briques Lego votre blessure. Vous serez mieux
bientôt.
Si vous êtes moins bien, il y a 3 stratégies :
1- Faîtes moins la prochaine fois (si cela est possible, selon la quantité)
2- Changer de nage
3- Changer d’activité
Vous pouvez appliquer ce raisonnement à tous vos mouvements. Essayer de faire moins.
Si l’amélioration ne vient pas : changez de sport ou de technique !
Vous faîtes de la gymnastique le matin ?
Posez-vous la question : Suis-je mieux après ?
C’est clairement cette question qui va VOUS donner VOTRE itinéraire dans la reprise d’activité.

Bon cheminement !

Nous serons là pour vous accompagner si le besoin s’en fait sentir.

Intervention santé

Collège Lamartine Janvier 2022

Élever
L’un des plus beaux verbes de notre langue.
Chacun de nous peut élever l’autre. En recevant l’expérience, en comprenant les inquiétudes et les certitudes, en échangeant pour finalement changer.
C’est dans cet esprit que nous nous sommes donné rendez-vous au collège Lamartine à Crémieu pour une conférence « Réunion
d’experts » sur le thème : Le sport c’est la santé.
Car chacun d’entre nous est un expert en puissance !
Le plus bavard a ouvert la discussion sur la capacité du corps à se
renforcer, à s’adapter, à cicatriser… Tout le monde le savait déjà
dans son corps. Il n’y avait que des doutes à lever.
Les experts de 12 à 15 ans ont été très curieux et garderont je l’espère une confiance en leur corps bien plus grande que leurs ainés.
Cela les aidera à faire face aux pépins physiques de la vie, ils seront plus autonomes sur les stratégies personnelles à utiliser et retourneront plus vite à leurs activités, à leur fonction, pour une vie encore plus belle !
De mon côté, la largeur du spectre des questions m’a beaucoup appris sur ce qui les interroge, les intéresse et parfois les bloque.
Une belle expérience de partage.
Merci aux enseignants pour leur sollicitation et leur implication.
A la direction pour avoir permis à l’événement d’avoir lieu dans les circonstances actuelles.
Vous aussi, vous souhaitez me contacter ?
Vous pouvez le faire en remplissant le formulaire ci dessous pour plus d’informations. A très bientôt.

Contact Form Demo (#1)

L’épaule : Un carrefour de possibilités

L’épaule : un carrefour de possibilités

L’analyse du problème est le secret d’un traitement efficace.
L’épaule comprend de nombreux muscles finissant en tendons -dont la coiffe-, des ligaments puissants, plusieurs articulations avec chacune leur spécificité et une bourse pour permettre à ce petit monde de cohabiter sans chahut.

L’épaule elle-même est connectée au système nerveux des cervicales, avec des possibilités d’interférence entre ses deux systèmes.
Enfin, l’épaule peut être la cause de douleurs irradiant dans le bras, la main, avec les autoroutes vasculaires et nerveux qui passent à son niveau.

Lorsque tout fonctionne correctement, l’épaule est une merveille d’ingéniosité.
Lorsque les pépins arrivent, avec toutes ses possibilités, ses hypothèses, avec chacune un traitement différent, une stratégie différente, avancer dans sa guérison devient difficile.

Votre épaule est unique. L’utilisation que vous en faites est unique.
Elle nécessite donc une analyse personnalisée pour aboutir à une conclusion puis un traitement. Cette conclusion n’est validée UNIQUEMENT que lorsque le traitement apporte le bienfait escompté. Votre ressenti est notre objectif premier.
En clair, vous libérer !

Lors de notre premier rendez-vous, vous repartirez avec des informations précises sur votre affection, l’attitude à adapter et la stratégie à mettre en place avec le plus souvent des exercices à réaliser à la maison. Vos exercices. A votre intensité.

Pour pouvoir vous aider prochainement, une action : prenez rendez-vous.

Marre de ma tendinite

Les secrets des tendons

La star de l’article : Le tendon

C’est une structure qui transmet la force de vos muscles aux os. Chaque muscle est marié avec son tendon !
Le premier se contracte, tire le tendon qui va produire un frémissement incroyable : un mouvement !
Tous les mouvements sont issus de contraction ET de transmission d’énergie au travers de tendons.

Précautions :

Vous êtes adultes, utilisez nos conseils avec réflexion et en cas de doute, la seule personne de référence est votre médecin traitant. C’est une obligation légale et déontologique.
N’hésitez pas à vous référez à lui, cet article est un échange autour de la prévention, du conseil et de la stratégie à adopter pour surmonter une tendinite.

Qui me parle ?

Un kiné avec un Diplôme Universitaire de kiné du sport, marathonien, cycliste, skieur…
ET ayant possédé quelques tendinites, je peux vous assurer que j’ai une certaine expertise concernant les TMS, tendinites et tout ce qui tourne autour de l’activité physique !
Cependant, sachez que vous, derrière vos écrans, vous êtes aussi des experts.

Des experts de votre propre corps !
Nul ne le connait mieux que vous, vous êtes les plus à même de gérer votre réadaptation vers vos objectifs personnels, qu’ils soient familiaux, porter un enfant, professionnels, télétravailler avec plus de confort ou alors sportifs, comme randonner sur le GR 54 (parc des écrins)

Votre souci (si c’est vraiment une tendinite) vient de 2 grandes familles de problèmes :

-Vous n’en faîtes pas assez

-Vous en faîtes trop, trop d’un coup,

C’est un peu comme réussir à « avoir la main verte » :
Trop d’eau OU pas assez ne convienne pas à la plante.

Dans les 2 cas :
Votre traitement n’est pas adapté
ET
Les conseils donnés ne fonctionne pas sur vous et ne vous aident pas à cicatriser !
Nous arrivons à la question centrale ? POURQUOI ?

Anatomie basique, simple

Pas de mots imprononçables ni rien de tout ça, promis.
Tous les tissus du corps cherchent, avec un entêtement dingue, à cicatriser.
Les muscles, les os, la peau et donc les tendons !

Ces tendons ont le temps de cicatrisation le plus long, certains d’entre vous l’auront déjà remarqué.
Pourquoi le délai le plus long ? Simplement parce qu’ils sont moins bien nourris, servis. Ils ont un accès difficile aux éléments sanguins.
Pour visualiser, ils habitent au fin fond d’une vallée mal desservis par les services publics. Le tissu tendineux est blanc, peu de sang passe dans le secteur. (voir photo)
D’ailleurs, le terme « tendinite » est impropre, on parle de tendinopathie,
la différence principale étant que ce problème de tendon n’est pas une inflammation.

Les briques de construction

Cependant le corps regorge de nutriments, d’éléments de reconstruction, ce sont les « briques LEGO » pour reconstruire et entretenir la peau, les os, les muscles… et les tendons.

Résumons : Votre tendon souffre, cherche à cicatriser ET son accès aux brique LEGO est limité.

Quelle est la solution ?

Permettre un meilleur accès aux briques. Améliorer la circulation et la disponibilité des pièces, par l’exercice !

tendon achille visible tendinite

Stratégie pour gagner

Disponibilités rare des pièces ? Augmenter la circulation !

En faisant du travail aérobie. Du travail musculaire léger d’endurance.
L’activité physique augmente le débit sanguin et procure un bien être utile face à ce type d’affection.

La marche est une base solide. Les autres sports d’endurance peuvent être envisagés s’ils ne sont pas difficiles à digérer pour votre tendon blessé.

Pour l’aspect plus localisé, au niveau du tendon lui-même, il n’y a pas mieux que de l’utiliser. En trouvant un exercice très facile et pas/peu douloureux.

En utilisant modérément votre tendon blessé, vous le ferez coulisser dans sa gaine ce qui lui permettra de capter des briques LEGO à chaque passage.
Trouvez VOTRE geste facile et non douloureux. Voire PEU douloureux si tout vous est difficile.
Exemple pour un tendon d’Achille : Lever descente sur la pointe des pieds en étant debout.
Pour l’épicondylite : écraser une balle molle avec la main, du type anti-stress !

Ceci est LA base du traitement. Livrer des briques LEGO ! Vivement le sponsoring !

Combien d’exercices ?

Très simple : Le nombre possible pour que votre muscle soit fatigué.
Rappelez-vous, le muscle et le tendon sont mariés.
Un moyen mnémotechnique est de se dire que le muscle protège le tendon.
Une fois fatigué, le tendon se retrouve face à l’effort, fort dépourvu lorsque la bise fut venue. (Toute ressemblance serait fortuite)
Lorsque vous aurez fatigué votre muscle, le tendon recommencera à faire mal ou fera un peu plus mal. C’est le moment d’arrêter ! Même si vous ne faîtes que 5 mouvements ! Ça arrive !

Le nombre d’exercices maximum que vous ferez sera 3 séries de 20.
Au-delà il faudra trouver l’exercice suivant, un peu plus dur, un peu plus sollicitant, en gérant la douleur… Justement, cette douleur…

La douleur, amie ou ennemie ?

La raison de votre présence ici !
Vous n’auriez pas mal, vous n’auriez même pas vue cette publication !

C’est bien sûr votre ennemi aujourd’hui ! Cependant !
C’est grâce à elle que vous allez sortir de votre problème.
Car la douleur n’a rien à voir avec un quelconque dommage, blessure, ou que sais-je…

Mordez-vous la langue volontairement, ça fait bien mal, et … plus rien.

Conclusion : La douleur est un signal d’alarme.

Les durs au mal et les chochottes n’ont aucun moyen de se mettre d’accord sur l’intensité de la douleur sur une échelle de 0 à 10.
D’ailleurs ça énerve souvent certains d’entre vous lorsque à l’hôpital ou le médecin vous fait jouer au « Bingo » sur l’échelle de douleur.

Cette échelle ne vaut rien TANT qu’il n’y a pas une seconde mesure dessus.

Car c’est ça le secret, elle permet de comprendre comment évolue VOTRE douleur.
Et là nous serons d’accord pour dire que chochottes ou dur à cuire, quand c’est plus douloureux, le chiffre va monter. De 1 à 2 sur 10 pour le/la costaud(e), de 10 à 15/10 pour la chochotte.

C’est cela que je vous conseille de suivre. Pas la douleur initiale, mais son évolution.

Exemple : Vous commencez à courir, petite douleur au mollet.
1km plus loin, aucune douleur.
2km plus loin, la douleur revient. Si la douleur monte, c’est toujours un arrêt de l’activité.
Si vous continuez, la douleur va augmenter, puis rester le soir, le lendemain etc…

LE MUR

L’image que je souhaite partager avec vous ce soir, c’est que la douleur vous annonce que vous allez dans le mur !
Mais vous ne savez pas où est le mur.
Vous commencez, douleur : attention il y a un mur sur le parcours !
Vous continuez, la douleur diminue, disparait. Vous êtes CAPABLE de cette activité ! Mais le mur se trouve encore devant vous…

2eme alerte : La douleur commence à revenir, le radar à murs se remet en route. On s’arrête !

Pour éviter ce satané mur, avec son lot de désagrément dont le pire est que vous baissez les bras et que vous imaginiez être incapable de faire votre activité.

POINT « OK »

Il est important de dire la phrase entière : « je ne peux pas marcher 6km » plutôt que « je ne peux plus marcher ». Parce qu’aussi bien, 5 km aurait été possible ! Idem :

« Je peux travailler/cuisiner 2 heures »

Je serais heureux que vous preniez cette habitude sur vos capacités actuelles de voir le verre à moitié plein.

Le corps est une machine à cicatriser

Vous l’aurez compris, ce qui ne vous gêne pas plus, vous rend plus fort !

Le corps, et particulièrement les tendons mettent du temps. Nous ne sommes pas une machine, mais plutôt un arbre.

Combien de temps pour qu’une autre rose pousse sur le rosier si la première a été cueillie ?

Ce temps, vous devez le mettre à profit car le tendon est amnésique.

Non seulement, il attend les briques LEGO pendant des plombes, ET en plus, dès que nous avons passé plus de 24-48 heures sans le solliciter, il oublie de se reconstruire, de se restructurer !

Il est généreux, il laisse aux autres structures les fameuses briques.

Un vrai mec : Il oublie très rapidement.

Soyez patient avec lui, stimulez-le quotidiennement s’il le faut ! Mettez un rappel, faîtes vos exercices quand vous lancez une cafetière, trouvez VOTRE TRUC !

Prévention

Je ne crois pas au sportif « qui ne se blesse jamais ».
Celui-là ressent le mur arriver, et adapte son entrainement pour permettre la vascularisation sans atteindre le stade de la blessure. Moins vite, moins souvent, moins longtemps, moins de poids…
Ainsi il guérit sans s’arrêter !

« L’exercice peut remplacer beaucoup de médicament, mais aucun médicament ne peut remplacer l’exercice. »

Votre boussole pour partir dans cette quête de guérison

Les dernières règles pour récupérer lors d’une affection au tendon :

-Pas plus de douleur le soir même des exercices. Jamais au grand jamais. Comme un Gremlins !

-Surtout vos douleurs du matin doivent être identiques ou améliorées !

Si un de ces deux totems n’est pas respecté, diminuez la quantité ! C’est déjà trop !

Allez dans les mouvements faciles qui en plus vous rendront de la confiance !

Voilà vous avez en votre possession les secrets des tendons, j’espère que vous saurez désormais adopter une attitude positive et active afin de vous reconstruire !


facebook du cabinet

Massage détente : Massage Abdominal Asiatique

Massage Abdominal Asiatique ?

« Masser le ventre ? Quelle drôle d’idée ! »

On retrouve le ventre au cœur de nombreuses expressions telles que :

« avoir la peur au ventre »

« avoir le ventre noué »

« avoir les yeux plus gros que le ventre »

« il n’a rien dans le ventre »

« avoir des papillons dans le ventre » …

Le ventre occuperait donc une place centrale dans nos émotions.

De plus, l’intestin produirait 90% de notre sérotonine, l’hormone de la bonne humeur. Enfin, 80% de notre système immunitaire dépend de la qualité de la muqueuse de l’intestin grêle.

Alors pourquoi ne pas s’accorder un moment pour chouchouter notre ventre et ainsi se faire du bien, ressentir un bien-être ?

Massage abdominal

car comme son nom l’indique, il concerne la zone du ventre. Il permet de faciliter le transit intestinal en drainant les intestins et le colon.
Ce massage permet de mobiliser en douceur tous les autres organes avoisinants et améliore la circulation sanguine et donc les échanges entre les cellules.

Massage asiatique

car il stimule les différentes lignes d’énergie du ventre, les méridiens, ainsi que certains points d’acupuncture.

Ce massage, qui dure une heure, doit rester agréable. Toute zone sensible sera signalée afin d’adapter la pression exercée.

Il ne vous reste plus qu’à venir ressentir les bienfaits par vous-même !

Alors prêt à en profiter ? 

Doctolib : Motif : Massage abdominal asiatique

Fin d’un mythe : La vertèbre déplacée

La vertèbre déplacée était…
une idée déplacée !

Une vertèbre est solidement accrochée par des ligaments, il est IMPOSSIBLE de la luxer, la « sortir » sans fracture. Nous vous avons fait peur avec cette ineptie.

Pardon

Les études actuelles disent que le fait de bouger progressivement vous améliorera, même si le nombre de mouvements est faible au début.

Bougez dans le sens que votre corps permet, celui que vous préférez, faîtes vous confiance !

Arrêtez de suivre les conseils qui ne vous apportent rien.
Pesez le gain, le bénéfice du conseil et jetez-le s’il ne donne pas satisfaction !

Consultez des professionnels qui ne vous terrorisent pas, la peur étant inutile et ralentissant la guérison.

Prompt rétablissement spontané !

3 concepts pour avancer

Les 3 choses à savoir sur une approche scientifique de la rééducation du rachis.

1 Votre vécu avec votre pathologie est extrêmement utile pour comprendre ce qui vous arrive, autant ce qui vous afflige que ce qui vous soulage.

2 La douleur est du sable, rien ne se construit dessus, surtout pas un raisonnement.
Sa variation, augmentation ou diminution, est plus fiable. Vous allez mieux lorsque vous pouvez mieux bouger ou faire de nouveau des activités impossibles jusqu’ici.

3 L’objectif principal est que vous repreniez confiance en votre dos.
Lui aussi cicatrise, comme nos os, notre peau, nos ligaments…

Si votre problème perdure, faîtes vous aider.
Si rien ne change, rien ne change.

Voyez notre vidéo sur les premiers gestes à adopter pour votre lumbago, pour votre cervicalgie.

L’expertise des kinés au service de votre expertise.

Sujet qui fait mal !

La douleur et ses mécanismes

La douleur est une cause d’invalidité très fréquente dans la population, elle induit de nombreux arrêts de travail souvent longs, impacte la vie personnelle comme professionnelle et coûte cher à l’assurance maladie…

Pourtant, la définition même de la douleur ainsi que ses procédés sont trop souvent méconnus du grand public, et des personnes douloureuses elle-même !

En premier lieu, la douleur est une information sortante du cerveau lors d’une menace ou de la perception d’une menace.
Nul besoin d’un tissu déchiré ou d’une fracture, un simple pincement suffit à provoquer une douleur qui entraine une réaction.
Mordez vous la langue et vos muscles automatiquement ouvriront votre bouche. L’information désagréable se dissipe rapidement, la douleur n’est plus.

Utilité :

L’utilité de cette information est capitale, elle vous protège.
Parfois pendant plusieurs jours.
Quand vous avez un coup de soleil, la sensibilité de votre peau augmente, surtout concernant les informations thermiques. Une douche tiède devient difficile. Elle vous « brûle » !
Met-elle en danger pour autant vos tissus ? Une douche à 37°, votre température corporelle, peut-elle vous brûler ?
J’espère que vous serez d’accord avec la conclusion que, non, cela n’est pas possible.
Le système nerveux prend juste une marge d’erreur bien plus importante que d’habitude dans le but de vous protéger.

Dans le cas d’une douleur en lien avec une blessure, la douleur survient vivement. Logiquement, elle disparait après quelques jours ou semaines.
Lorsqu’elle persiste depuis plus de trois mois, cette douleur contient de moins en moins d’informations du tissu et de plus en plus d’informations du cerveau.

La mémoire de la douleur imprègne la sensation. Cette mémoire peut être comparée à la persistance rétinienne, lorsque nous regardons une ampoule quelques secondes, un point noir se forme pendant plusieurs dizaines de secondes.
S’ajoute à cela des informations comportementales, car après trois mois, parfois moins, nous avons appris à éviter d’utiliser ce muscle, cette articulation, en les mettant de côté.
Cette mise à l’écart n’est pas idiote si elle reste temporaire, hélas, notre cerveau, construit sur la réaction aux menaces, va interpréter ce schéma comme étant une prudence nécessaire.
Pour lui le tissu n’est pas fiable !
De ce postulat découle un manque de confiance, une désadaptation… et une douleur persistante.
N’hésitez pas à voir notre article sur l’adaptation.

Alors, l’œuf ou la poule ?

Le manque de mouvement sans douleur, amène le cerveau à interpréter chaque mouvement comme étant douloureux, même s’ils ne sont pas menaçant au niveau tissulaire, entrainant encore plus de craintes et donc moins de mouvement, moins de force et une sensibilité exacerbée.

Comme souvent, agir en amont de la survenue du problème est le plus efficace et le plus pertinent.
Cependant, des stratégies existent pour les personnes souffrant de douleurs chroniques. Avoir conscience des schémas expliqués ci-dessus est un début. Cela permet d’arrêter de papillonner de médecins en radiologues, pour finir parfois chez un chirurgien qui ne s’occupera que du tissu.
Or, après trois mois, le tissu est rarement dominant dans l’information douloureuse. Il en découle des déceptions autant du coté du chirurgien que du patient lui-même.

Pour approfondir ce propos, vous pouvez vous orienter vers les sites de références suivants :
RetrainPain.org (Ré-entrainer la douleur)
ExplainPain.org

Vidéo Youtube :
Le cycle des tables rondes de l’institut Sapiens, avec des experts de tous horizons.

Livre : Explain Pain

Stratégies de réducation pour un Osgood Schlatter

Osgood-Schlatter, le genou de l’ado !

Osgood Schlatter Knee Genou adolescent

Aujourd’hui, un éclairage sur une affection qui touche 10% des adolescents.
Ils sont alors susceptibles de ressentir des symptômes au genou durant jusqu’à 2 ans après l’apparition : la maladie d’Osgood-Schlatter, MOS pour les intimes !

Faisons table rase du passé, une stratégie a été prouvée comme obsolète : Le repos complet, la glace et les étirements si cela dure plus de 1 mois !
L’adolescent se retrouve dès lors déconditionné, peu musclé et il reprend le sport bien souvent plus tard à cause de cette longue période d’inactivité.

QUE FAIRE ?
Les protocoles approuvés font des exercices la pierre centrale du traitement à condition que la force développée lors du renforcement musculaire ne déclenche pas les symptômes ! C’est là où un professionnel peut vous aider, car la notion d’utilisation et de charge est centrale dans ce type de pathologie.

Tout d’abord, la MOS apparait lors d’une surutilisation du genou, précisément par traction sur la tubérosité tibiale antérieure. Les facteurs sont nombreux, la croissance joue le rôle de multiplicateur de contraintes à un âge où les entrainements sportifs se multiplient.
Vous le savez déjà si vous suivez ce site (sinon c’est ici), le corps est une machine adaptative incroyable. Capable de se renforcer à la demande pour peu que nous lui laissions le temps, que nous respectons sa temporalité propre.

Or, la MOS est une pathologie d’impatience, trop de contraintes, trop rapidement appliquées, pas suffisamment de repos entre les sollicitations… Bref, trop, trop vite.
Malheureusement une fois la mèche allumée, elle peut mettre beaucoup de temps à s’éteindre.

La solution :
Le retour au calme consiste à signer une paix des braves avec la tubérosité tibiale antérieure. L’écouter.
La remettre en charge, reprendre les exercices musculaires, précautionneusement, méthodiquement, patiemment.
Pour qu’elle l’accepte ET qu’elle se renforce.
Cette charge de travail doit être évaluée le plus précisément possible. Chaque minute d’entrainement doit être comptée et augmentée doucement de semaines en semaines. Chaque série d’exercice dosée, avec des progressions logiques et bienveillantes.

Les adolescents blessés attendent souvent plusieurs semaines avant de diminuer radicalement leur charge d’entrainement, ce qui semble être malheureusement une mauvaise stratégie.
Agir vite, lever le pied pour rapidement remettre le pied sur l’accélérateur en douceur, voilà le résumé de ce billet pour vous accompagner.
Enfin, sachez que 2/3 des participants à une étude reprenaient le sport à 6 mois, ce qui semble être le délai le plus courant en terme d’impact sur la pratique sportive.
La kinésithérapie est là pour vous accompagner tout au long du processus.
N’hésitez pas à commenter, liker & partager !

Pour voir plus loin :
Le point de vue médical, cliquez ici.

Sources :
1. Physioconnect Juillet 2020
2. Midtiby SL, Wedderkopp N, Larsen RT, Carlsen AF, Mavridis D, Shrier I (2018). Effectiveness of interventions for treating apophysitis in children and adolescents: protocol for a systematic review and network meta-analysis. Chiropr Man Therap.
3. Hall R, Barber Foss K, Hewett TE, Myer GD (2015). Sports Specialization is Associated with An Increased Risk of Developing Anterior Knee Pain in Adolescent Female Athletes. J Sport Rehabil.
4. Kujala O, Kvist M, Heinonen O (1985). Osgood-Schlatter disease in adolescent athletes. Am J Sports Med.

Un télétravailleur en bonne santé ET efficace

L’oeil du kiné sur le télétravail

Actuellement, vous êtes nombreux à devoir télétravailler.

La pandémie a amené à réorganiser le travail, à créer des postes de travail dans des lieux initialement pas conçus pour cette fonction.

L’effet positif, comme gagner du temps dans les transports, pouvoir vous organiser et avoir plus d’autonomie est contrecarré par l’ergonomie de ces nouveaux postes, la chute de la barrière entre temps professionnel et personnel, avec en « bonus » un besoin de prouver son efficacité professionnelle dans ce dispositif.

Il en ressort que le télétravail pose une problématique nouvelle, multifactorielle, concernant les TMS (troubles musculosquelettiques). Ce constat appelle la nécessité d’aménagements spécifiques, afin de donner des solutions et de protéger la santé physique et morale du salarié.
Les axes de réflexion concernent l’ergonomie du nouveau poste de travail, l’activité physique, l’organisation temporelle et spatiale sans oublier les indispensables relations humaines au sein de l’équipe et de l’entreprise.

L’ergonomie

Tout d’abord, un environnement calme et dédié sera nécessaire dont l’ergonomie devra être ajustée à la personne en gardant en tête que le changement de position est la meilleure des positions. La recommandation de l’OMS est  « un changement de position toutes les 20 minutes ».
De plus, nous éviterons tout de même les canapés, sièges bas pour les périodes longues de travail.
Les conseils habituels d’ergonomie s’appliquent ici, écran à hauteur des yeux, souris proche du corps, micro-casque pour ceux qui téléphonent beaucoup… Cependant, autorisez-vous une importante latitude d’installation.
LA bonne position étant VOTRE bonne position, avec toutes ses variantes.
Faîtes-vous confiance, votre corps vous parle !
Pour changer régulièrement de position, pourquoi ne pas faire sonner une montre à intervalle régulier ? Levez-vous, baissez-vous, faîtes-vous un thé !

Le corps

L’activité physique étant facilitée par la liberté organisationnelle, il peut ainsi être mis en place un rituel d’assouplissement, de gainage, de yoga, de ce que vous aimez, en clair, quelques minutes une fois par jour (ou plus).

Ajoutez de la marche également. Vos ancêtres étaient chasseurs-cueilleurs, les kilomètres ne les effrayaient pas et entretenaient leur santé ! Il en est de même pour vous. (Notre concept ici)
Nous proposons souvent aux télétravailleurs de marcher matin et soir, et d’associer un autre besoin vital du télétravail : Les horaires de bureau.

Sortez marcher AVANT votre prise de fonction et tout de suite APRES.
De cette façon vous faîtes « coup triple » : activité physique, limitation de votre amplitude horaire et respect de votre vie personnelle.

L’esprit

Le dernier point crucial concerne l’esprit d’équipe, l’âme de l’entreprise : les interrelations humaines. Veillez à rester en contact avec le maximum de vos collègues de travail, même ceux que vous évitez en temps normal, car au plus vous développez de connexions, au plus vous ressentirez de la satisfaction dans votre travail, de faire partie d’une équipe, de la confiance.
Maintenir cette cohésion est absolument central dans cette période et facilitera le retour à une situation plus proche de ce qui était connu jusqu’alors.

Prenez soin de vous

N’hésitez pas à consulter nos précédents articles.
Des questions, des besoins spécifiques ?
Merci de remplir le formulaire, nous vous répondrons.

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